C’est au mois de juin que la population d’abeilles est la plus importante dans la ruche. A cette période les journées sont souvent très chaudes, la flore regorge de nectar et l’activité des abeilles est intense. C’est pourquoi c’est un mois ou l’observe habituellement de fortes miellées. Mais, cette année, le mois de juin a été tellement chaud, associé à un déficit pluviométrique important, que la végétation a partiellement brulé. Les abeilles ont donc moins à butiner, et l’apiculteur doit utiliser du sirop pour préserver le bon développement de la colonie.
Ces phénomènes sont le résultat des changements climatiques et du réchauffement, qui menacent la biodiversité.
Selon l’INRA, sur l’ensemble du 20ème siècle, 7 périodes de canicules ont été enregistrées, et depuis l’an 2000, 17. Les sept dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées selon Météo France. Des chiffres effrayants, qui concordent avec le récent rapport du GIEQ d’avril dernier qui alerte sur « les 3 ans pour agir et inverser la tendance et conserver une planète vivable ».
A vos côtés, Abeilles & Environnement s’engage pour agir en ce sens, à travers notre mission même d’implanter des ruches en milieu urbain et périurbain pour favoriser la biodiversité, mais aussi dans nos gestes du quotidien, en réfléchissant à une mobilité raisonnée, à nos consommations énergétiques, à l’utilisation de produits naturels et locaux pour la conception de nos ruches notamment, et à une logique de circuits courts pour la gestion des ruches sur vos sites, en triant et recyclage et recyclant nos déchets.
Et, comme tous, nous pourrions faire plus, c’est pourquoi nous réfléchissons chaque jour à de nouvelles actions pour limiter notre impact sur la planète.