FAQ Apiculture
Les abeilles piquent avec leur dard en forme de scie, ce qui entraîne leur mort car le dard reste planté et elles s’arrachent l’abdomen. Contrairement aux guêpes et aux frelons qui peuvent piquer plusieurs fois.
Les abeilles butinent le nectar des fleurs ou la miellée, une substance sucrée sécrétée par les pucerons, pour produire le miel. Le miel est élaboré à partir du nectar ou de la miellée butinés par les abeilles. Elles le stockent dans leur jabot, le synthétisent avec leur salive et se le régurgitent entre elles, créant ainsi une prophylaxie. C’est le seul produit sucré fabriqué par un animal que l’homme peut consommer.
Les abeilles nées de février à août ont une durée de vie d’environ 3 semaines, tandis que celles nées d’août à février vivent environ 6 mois. Cette différence est due à leurs rôles distincts : les abeilles d’été butinent et récoltent les réserves, tandis que les abeilles d’hiver régulent la température de la ruche pour protéger la reine.
Une ruche en bonne santé peut compter jusqu’à 80 000 abeilles en juin et seulement 15 000 en décembre.
La reine maintient un équilibre phéromonal au sein de la ruche, régulant les différents rôles des abeilles (nourrices, cirières, gardes, butineuses). Cependant, c’est l’intelligence collective de la colonie qui décide du type d’abeilles à produire (ouvrières, mâles, nouvelles reines) en fonction des besoins futurs anticipés.
L’abeille devient reine lorsqu’une larve est nourrie avec de la gelée royale pendant 6 jours, ce qui prolonge son espérance de vie à 5 ans. La vieille reine quitte la ruche avec un tiers à la moitié de la colonie (l’essaimage), laissant la place à la nouvelle reine après avoir tué les autres larves royales.
Il existe un débat entre les écologistes et les apiculteurs concernant l’introduction d’abeilles domestiques dans certaines zones. Les écologistes craignent que les abeilles domestiques entrent en concurrence avec les insectes pollinisateurs sauvages, ce qui pourrait perturber l’équilibre écologique. Cependant, aucune étude de l’INRA ou des GDS ne confirme cette concurrence.
Le locuteur explique que chaque insecte pollinisateur a une morphologie spécifique qui lui permet de butiner et de polliniser certaines fleurs. Les abeilles domestiques ne visitent pas toutes les fleurs, notamment celles avec de longues trompes qu’elles ne peuvent pas atteindre. Ainsi, les abeilles domestiques et les insectes pollinisateurs sauvages ont des rôles complémentaires dans la pollinisation des plantes.
Les abeilles domestiques (abeilles mellifères) et les insectes pollinisateurs sauvages ont des morphologies différentes qui leur permettent de butiner des fleurs spécifiques. Les abeilles domestiques évitent les fleurs où elles ne trouveront pas de pollen ou de nectar, laissant ainsi la place aux autres insectes pollinisateurs.
On reconnaît qu’une surpopulation d’abeilles domestiques dans une zone géographique restreinte peut entraîner une concurrence pour les ressources florales. Lorsque toutes les abeilles domestiques butinent les mêmes fleurs, il peut y avoir un manque de pollen et de nectar. Cependant, cette situation ne concerne que les abeilles domestiques entre elles et non leur interaction avec les insectes pollinisateurs sauvages.
Tout dépend de la météo, cela reste aléatoire. Télécharger ici notre rapport de production de nos ruchers ces dernières années.
Non, le miel ne se périme pas. Grâce à sa faible teneur en eau, son pH acide et ses enzymes naturelles, il empêche le développement des bactéries et des champignons. Il peut toutefois cristalliser avec le temps, ce qui est un phénomène naturel et n’altère en rien sa qualité.
En hiver, les abeilles restent dans la ruche et se regroupent en grappe autour de la reine pour maintenir la chaleur. Elles consomment les réserves de miel stockées pour survivre jusqu’au printemps.
Les abeilles sont généralement non agressives tant qu’elles ne se sentent pas menacées. Elles piquent uniquement pour se défendre. Lorsqu’elles sont en train de butiner ou à proximité de leur ruche bien installée, elles ne représentent pas un danger.
Une ruche produit de 10 à 30 kg de miel par an. Pour assurer la survie de la colonie durant l’hiver, il est crucial de laisser une quantité suffisante de miel dans la ruche de l’ordre de 15 kg. La production peut varier en fonction des conditions climatiques, de la flore locale et de la gestion de la colonie.
Aucune étude de l’INRA ou des GDS confirme cette concurrence mais nous pouvons penser que les abeilles sont parfois en compétition pour les ressources florales, en cas de pénurie particulièrement. ABEILLES & ENVIRONNEMENT contribue à limiter la concurrence en installant des ruchers dans des milieux périurbains ou faiblement peuplés en pollinisateurs. Ces lieux, souvent riches en ressources florales diversifiées et sous-exploitées, réduisent la pression sur les écosystèmes naturels. La taille raisonnée des ruchers (de l’ordre de 25 ruches) garantit une gestion équilibrée des ressources locales.
Oui, il est tout à fait possible de produire un excellent miel en milieu péri-urbain. La diversité des plantes mellifères (fleurs, arbres fruitiers, jardins, parcs) offre une palette variée d’arômes, souvent plus riche qu’en monoculture rurale. De plus, l’absence de pesticides favorise un miel de qualité, sain et savoureux.
Les abeilles prospèrent en milieu périurbain grâce à l’absence de pesticides agricoles, une flore diversifiée issue des jardins, parcs et friches, et une continuité des ressources florales toute l’année. Ce milieu offre également une pollution chimique réduite par rapport aux zones rurales intensives. Ces conditions favorisent leur santé et leur productivité.
Les ruches doivent être installées dans un endroit calme et ensoleillé, à l’abri du vent et des nuisances majeures.
ll faut prévoir un espace de 10 à 15 m² par ruche, avec un dégagement suffisant pour permettre aux abeilles de circuler librement et en toute sécurité. Un toit, un balcon ou un espace vert peuvent convenir, sous réserve d’une analyse préalable.
Nous vous garantissons une récolte minimale de 10 kg par ruche. De manière exceptionnelle, nous pourrions compléter votre production avec celle de nos ruchers. Si vos ruches produisent davantage, vous profiterez de la quantité excédentaire.
Les pots de miel sont généralement disponibles à l’issue de la récolte annuelle. Une fois l’étiquetage terminé, nous vous expédions le miel en fin d’année au plus tard.
Nous prenons en charge les démarches nécessaires, comme la déclaration des ruches auprès des autorités (obligatoire en France). Vous n’avez rien à faire, si ce n’est profiter de vos ruches et de leur miel !